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13/06/2008

Modernisation = non cumul des mandats, le cumul des rémunérations.

J'ai lu diverses notes sur la question de l'enjeu de rémunération des élus, en particulier celle de Werner Buchner. De fait, il est assez triste de songer que des gens multiplient les responsabilités en vue d'en tirer un revenu.
 
Mais cela existe, il y a des quantités d'élus dont les mandats électifs représentent une part non négligeable de la rémunération de leur activité d'appareil. De ce point de vue-là, le cumul des mandats s'apparente à une forme de financement politique, voire d'emploi fictif. Et c'est l'un des nerfs de la question.
 
J'ajoute que l'inventaire des fonctions rémunérées liées au statut d'élu mais n'entrant pas dans le cadre du principe de cumul (ni cumul des mandats, ni cumul des rémunérations), n'est pas parvenu à ma connaissance et je crois qu'il n'a pas encore été fait.
 
La représentation de la Ville de Paris dans les conseils d'administration de ses sociétés d'économie mixtes, par exemple, était très juteuse voici quelques années et je doute que ce confort ait baissé avec la prise de majorité de la gauche.
 
Faudra-t-il de la transparence, dans tout ça ? Je le crois.
 
C'est une nouvelle occasion de mettre en avant le principe maintes fois défendu avec Quitterie Delmas. La transparence.

09/06/2008

Opération anti-cumul : récapitulatif du démarrage.

Un bref rappel des notes enregistrées jusqu'ici : celles de KaG (que j'ai seulement aperçu à la convention sur l'Europe), Farid Lakel, Spaulding (et Madame), Jérôme Charré, Guillaume Desrosiers, et Werner Buchner , , et . S'y ajoute bien entendu l'article de lancement par Laurent Guédon et la chronique quasi-quotidienne de Quitterie Delmas qui, aujourd'hui, nous présente une vidéo où Arnaud Montebourg montre en direct qu'il a baissé les bras, qu'il a renoncé.
 
 

07/06/2008

Quitterie Delmas interviewe Olivier, de "Blogonautes".

Après avoir été interviewée par Blogonautes, Quitterie s'est faite à son tour intervieweuse, ce qu'elle n'avait plus fait depuis son excellent entretien avec le journaliste Daniel Carton.
 
 

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Cumul des mandats : quelques vidéos.

Deux vidéos prises pendant la campagne présidentielle, quand il s'agissait de plaire aux électeurs :
 

 
 
 
Et depuis, par exemple :
 
 
 
 
 
Et le plus caractéristique :
 
 

06/06/2008

Cumul des mandats : le texte de Guillaume Desrosiers.

Quitterie Delmas fait aujourd'hui une tournée du buzz anti-cumul sur Internet. J'ajoute les excellents articles de KaG, de Jérôme Charré et de Farid Lakel.

La tribune du jour, c'est Guillaume Desrosiers qui la signe.

Guillaume D.JPGGuillaume a 33 ans, il est professeur d'Histoire-géographie et d'éducation civique à Charenton dans le 94, il est démocrate.

"Le non-cumul des mandats? Oui, mais n'est-ce pas l'arbre qui cache la forêt?

Et si nous n'étions pas capables de crever l'abcès? Car il faut à mon avis creuser plus profond pour l'atteindre, cet abcès.

Les mandats constituent une question de représentativité. Et quels sont les citoyens qui ne sont pas satisfaits de la représentativité? Ceux des partis qui ne sont pas élus. Eux veulent changer les modes de désignation des élus. Parce qu'il leur faut une place. Les partis qui ont remporté les élections trouvent que tout va bien. Bizarre, bizarre...

OK. Mais!
Mais il y a une véritable crise de la représentativité. Celle des citoyens qui regardent leurs élus avec une méfiance profonde.
Et elle place tout autant les citoyens face à leurs propres responsabilités. Car ils sentent bien qu'ils doivent se prendre eux-mêmes par la main. S'informer. Comparer. Réfléchir sur du concret et pas dans le vide. Pas seulement autour d'un verre, quand on se sent chaud, appuyé sur un pilier de bar, pour balancer une idée en public.
On a les hommes politiques qu'on mérite. On le sait bien.

Non-cumul des mandats? Oui, cent fois oui, bien sûr. Mais au nom de quoi? Au nom du mandat confié. Au nom du projet pour lequel on a été élu. Le citoyen doit donc vérifier, et cela régulièrement au cours du mandat, que l'élu reste dans la ligne du projet de son programme.
Eh bien, on en est loin! On vote une "confiance", un chèque en blanc pour une durée limitée. Cette limite nous rassure, mais nous dé-responsabilise. On se dit qu'on se ré-interessera à nos élus avant les prochaines élections. Et la campagne suivante est à nouveau une histoire de communication, d'image, pour obtenir une confiance, et non pas pour valider le choix d'un projet.

C'est magnifique, la confiance, mais quand elle se résume à un vernis, elle devient le cancer de la démocratie. Car, dans ce contexte d'illusion phagocytant la réalité, comment distinguer la démagogie du pouvoir du peuple?

Il faut créer un rendez-vous pour les électeurs, si possible obligatoire, à intervalle régulier pour estimer le travail des élus par rapport à leur programme. Ne serait-ce qu'un seul, à mi-mandat. Cette idée n'est pas neuve, mais elle n'a pas été appliquée.
Dans ce cadre, si on oblige l'élu à coller aux obligations de son mandat, alors le non-cumul devient naturel. Si le mandat est une représentation de type "médiatique", alors le bal des marionnettes peut continuer.

Refusons d'avoir des pantins comme représentants. Exigeons des projets d'envergure, des programmes clairs, des vérifications indépendantes pendant le mandat. Mais surtout, nous autres citoyens, soyons présents, suffisamment près de nos représentants. Et là, le cumul des mandats s'effondrera comme un château de cartes.

Changer le système, oui. Mais pas sans changer les humains.
Cette méfiance-là, on n'ose la regarder en face. Elle place trop d'hommes et de femmes politiques face à leur responsabilités. Merci à Hervé de m'avoir mis sur la voie de cette note." Guillaume Desrosiers

Mariage et liberté du consentement.

Merci à Quitterie Delmas qui a attiré mon attention sur l'argumentaire d'Élisabeth Badinter. Je suis d'accord avec elle(s).
 
 

05/06/2008

Cumul des mandats : un tour du web.

Les sites institutionnels sont assez loquaces pour expliquer ce qu'est le cumul des mandats et pour décrire le dispositif juridique destiné à le limiter. Les analyses ne manquent pas, non plus que les études chiffrées. Bien sûr, il reste des égarés (du premier cercle sarkozyste... malgré les déclarations du président à l'automne 2007) à prôner le cumul (et dire qu'au PaRaDem, ils croient avoir l'exclusivité du cumul des mandats obligatoire), même très récemment, mais dans l'ensemble, l'idée que le cumul est néfaste à la démocratie s'est imposée, surtout pendant la présidentielle. Il est vrai, un peu plus à gauche. Mais François Bayrou s'était prononcé sans équivoque durant la présidentielle.
 
Aphatie a eu une réflexion amusante et pertinente sur ce sujet voici quelques jours. D'autres ont noté avec humour l'incompatibilité du cumul des mandats avec le grenelle de l'environnement.
 
Il y a des militants de l'anti-cumul, dont certains se sentent un peu orphelins depuis quelques semaines. Le silence assourdissant qui a entouré le sujet au cours de la réforme des institutions a en tout cas surpris.
 
Et vous ? Vous avez signé

Opération "7 juin-7 juillet : un mois de buzz pour modernisation = non cumul", l'article de Laurent Guédon.

Comme nous y invite Quitterie Delmas, c'est bien volontiers que j'importe sur mon blog l'article de Laurent Guédon contre le cumul des mandats, qui lance l'opération "7 juin-7 juillet : un mois de buzz pour modernisation = non cumul".
 
(N'oubliez pas : faites passer et vous pouvez aussi lire le très intéressant bilan comparatif des différents États européens et des États-Unis sur le blog de Werner Buchner). 
 
"Il est temps de créer un Homme politique nouveau : d'en terminer enfin avec le cumul des mandats."

Par Laurent Guédon (Laurent est militant socialiste depuis la défaite de 2002 et se définit comme un social-démocrate. Il combat le cumul des mandats notamment au sein de son parti. Laurent est également consultant en informatique.) Retrouvez le texte sur son blog Mediapart.

Les dernières élections, qui ont lieu en mars dernier, ont largement montré les dérives d'une des nombreuses exceptions de la vie politique française. C'est ainsi que, ce printemps, plus de 85 % de nos parlementaires ont passé leur temps, plusieurs semaines durant, à arpenter les marchés, à rédiger des tracts, à serrer les mains et à négocier des accords.

Alors que le reste de l'année les parlementaires n'y prennent place que deux jours par semaines, les sièges de l'assemblée nationale et du sénat ont donc été, pendant toute cette période, désespérément vides. Le travail parlementaire a ainsi été interrompu pour cause de cumul des mandats.

C'est une exception bien française car, hormis en Belgique, le cumul des mandats est ailleurs en Europe, soit fortement limité, soit clairement interdit. Il est ainsi impossible, chez la plupart de nos voisins, de conjuguer une responsabilité nationale avec une fonction locale.

Alors que depuis 1985, quelques rares lois ont été votées afin de restreindre le cumul, nos représentants, ces Hommes politiques modernes, n'ont jamais été aussi nombreux à entasser les différentes responsabilités. Prônant les intérêts communs et ceux de la nation, ils n'ont jamais été aussi nombreux a défendre ce système qui détruit petit à petit la confiance que les électeurs ont envers leurs représentants.

Mais l'Homme politique moderne est outré qu'on lui reproche, à lui, d'être un cumulard et pas à ses petits camarades. Il se croit ainsi injustement maltraité et inquiété alors que les autres ne le sont pas. Comme l'élève puni à l'école primaire, il ressent comme une persécution les critiques et s'émeut que la société en veuille à ses mandats et pas à ceux des autres.

L'Homme politique moderne n'hésite pas à faire valoir que son mandat local lui permet de garder le contact, comme il dit, avec sa modeste terre d'élection. Il met en avant, oubliant que son rôle de parlementaire est de représenter et de travailler pour la nation, sa mission au service des intérêts de son agglomération. Il est, avant d'être le digne représentant de chacun des français, l'élu de sa ville, de son arrondissement, de son canton ou de sa région.

C'est d'ailleurs ce qui permet à l'Homme politique moderne de se dispenser d'être présent aux organes nationaux auxquels il est attaché. Préférant, et comment lui en porter rigueur, se faire bien voir de l'électeur qui le désigne.

Et l'Homme politique moderne attire ensuite l'attention sur le fait que ses électeurs ne semblent pas contrariés outre mesure pas ses autres fonctions puisque ces derniers l'ont - encore - désigné. Bien entendu nous savons bien que ses électeurs, êtres doués d'intelligence, ont noté que la politique local dépendait fortement de leurs votes. Et tant pis pour les collectivités qui, dans leur malheur, n'ont pas cet appui national qui leur est également nécessaire.

L'Homme politique moderne est offensé que l'on puisse lui demander d'abandonner un poste, il fait rapidement comprendre au provocateur que certains élus locaux ne peuvent vivre avec la seule maigre compensation qui lui ait attribuée. Il néglige, bien entendu, d'afficher cette rétribution et surtout d'indiquer que bien souvent, ce sont ceux qui n'en ont pas "le plus besoin" qui se présentent aux élections nationales.

Ainsi l'Homme politique moderne est rarement maire d'une petite ville ou d'un village mais plus souvent patron d'une grande agglomération, d'un département ou d'une région. Le cumul lui permet d'asseoir d'autant plus sa légitime personne sur la baronnie qu'il préside déjà.

L'Homme politique moderne, n'est pas moderne. Il est le résultat d'institutions vieillissantes et d'un archaïque système politique. Un système qu'il est grand temps de changer, de faire évoluer afin de démocratiser un débat politique qui ne l'est plus, de renouveler et de diversifier le visage de nos élus et de mécaniquement progresser vers une représentativité laissant une place plus importante aux femmes et aux minorités.

Il est temps de créer un Homme politique nouveau : d'en terminer enfin avec le cumul des mandats.

 

 

04/06/2008

Projet Hadopi : la pétition dépasse les 20 000 signatures.

Ce soir, à 22h 45, il y avait 20 089 signataires de la pétition contre le projet Hadopi dont Quitterie Delmas a été l'une des premières signataires parmi les politiques. Si vous ne l'avez pas fait et si vous souhaitez préserver Internet de ce projet liberticide, courez signer la pétition.
 
N'oubliez pas non plus, si comme nous vous pensez que le cumul des mandats est un grand obstacle au renouvellement des acteurs politiques, d'aller signer la pétition signalée par Quitterie Delmas. Et faites passer

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Quitterie Delmas sur la réforme des institutions : et le cumul ?

Comme le signale ce soir Quitterie Delmas, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture la réforme des institutions, véritable "mascarade de modernisation de nos institutions".
 
S'il y a en vérité des progrès notables dans l'organisation du travail parlementaire, ceux-ci sont menacés de demeurer des voeux pieux, étant donné que la majorité parlementaire sera toujours, et par construction même, entre les mains de l'exécutif. Au sein de celui-ci, la tentative de promotion du président à travers la faculté pour lui de présenter une sorte de "discours sur l'État de l'Union", comme aux États-Unis, va jeter un profond désordre, écho du chaos actuel de l'exécutif. Je ne répéterai jamais assez que plus l'on augmente les pouvoirs du président, plus il faut progresser en symétrique dans la séparation des pouvoirs. Or celle-ci est absente du dispositif qui se caractérise au contraire par une concentration croissante des pouvoirs. Que l'on y prenne garde : à trop vouloir aller dans ce sens, on finit par menacer la République elle-même et c'est de quoi naissent les révolutions.
 
Mais avant même d'en venir là, le plus grand absent du dispositif, c'est le cumul des mandats. Et cette absence est un pur scandale. C'est pourquoi je replace en haut de ma colonne de gauche le lien avec la pétition lancée par Laurent Guédon et Luc Mandret sur le non cumul des mandats, que Quitterie considère être "la principale clé, à (s)es yeux, pour renouveller le personnel politique et ses pratiques".
 
N'oublions pas que ceux qui ont basculé du camp de l'anti-cumul à celui du cumul ont dit l'avoir fait parce qu'ils devaient composer avec des règles qui sont identiques pour tous, et qu'ils refusaient de se tirer une balle dans le pied avant de courir un marathon. Après tout, pourquoi pas ? Cette logique se défend. Mais alors, pourquoi n'être pas montés au créneau pour modifier la constitution et que l'anti-cumul soit désormais la règle pour tous pour le marathon démocratique ? 
 
Trop de silence, donc. Il faut y réagir.
 
Le 7 juillet sera un jour crucial. Soyons attentifs aux messages que Quitterie va lancer ces jours prochains sur ce sujet et faisons monter la pression partout où nous le pourrons.
 
C'est notre démocratie. Agissons, et vite. 

03/06/2008

Interlude en attendant une décision définitive.


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31/05/2008

J'ai demandé à François Bayrou de m'inscrire parmi les conseillers nationaux cooptés.

Mes lecteurs auront suivi l'étrange affaire de jeudi, la découverte que j'ai faite que la pratique qui avait été celle de l'UDF à la fin des années 1990 (qui était que les suppléants remplaçaient les titulaires occasionnellement absents) était abandonnée par le MoDem, illogiquement à mon avis mais formellement.
 
Dans ma concertation avec Quitterie Delmas (au téléphone portable du fond de mon bain où je bouillonnais d'indignation), jeudi matin, celle-ci m'avait incité à demander à François Bayrou de m'inscrire sur cette liste des cooptés, conformément aux statuts.
 
J'ai envoyé ma démission jeudi par courrier et je viens à l'instant d'adresser un courriel à François pour solliciter de lui cette inscription. Je l'ai fait parce que je crois que Quitterie trouverait utile que j'assiste aux conseils nationaux.
 
Le reste appartient à elle et François Bayrou (et aux autres conseillers nationaux qui, le cas échéant, ratifieront cette décision si elle est prise). 

30/05/2008

Quitterie Delmas et la génération nouvelle en Val-de-Marne.

Clément Le Ricousse est venu assister Quitterie avec nous dès les premiers cafés démocrates, au printemps 2007. Fidèle, jovial, discret, il a pris une vraie place parmi nos amis. Il a logiquement participé à notre campagne d'hiver pour l'élection des adhérents au Conseil National et le voici, depuis quelques jours, élu président des Jeunes Démocrates du Val-de-Marne, un département citadin au sud-sud-est immédiat de Paris.
 
À peine élu, il a tenu à organiser un café démocrate autour de Quitterie.
 
Et nous voici partis par la ligne A du RER (célèbre ces jours-ci, à juste titre d'ailleurs vu sa vétusté) jusqu'à une gare qui porte le joli nom de La Varenne-Chennevières, un quartier de la ville de Saint-Maur-des-Fossés.
 
C'est le Val-de-Marne bourgeois.
 
La gare est adossée à un centre commercial et à un parking d'au moins quatre ou cinq niveaux en hauteur, assez laid, mais sûrement commode pour les gens qui y laissent leur voiture avant de prendre le RER pour Paris.
 
En tout, une trentaine d'adhérents val-de-marnais sont venus progressivement se joindre à nous, Quitterie, Virginie, Franck Vautier, Fabien Neveu, Ali Menzel, les citoyens démocrates d'autres horizons franciliens, et bien sûr Clément, et Fabien Engelibert que nous étions allés soutenir dans une autre partie du département, à Ivry-sur-Seine, en janvier.
 
Ce qui était frappant, dans ce café démocrate, c'est que, sur cette trentaine d'adhérents, pas plus de trois à mon avis avaient antérieurement une carte d'un parti politique, en l'occurrence l'UDF. L'un était Fabien Engelibert, la deuxième Brigitte (si j'ai bien compris, c'est l'assistante parlementaire de Jean-Jacques Jégou, sénateur et président du MoDem local, un vrai fidèle de Bayrou) et le troisième un jeune vétéran qui dirige une PME dans le domaine informatique et qui, a-t-il indiqué, a débuté au temps des ... Républicains Indépendants, un parti qui a disparu en 1978 (année de naissance de Quitterie !), remplacé à l'époque par le Parti Républicain. En somme, en ancienneté, je suis battu.
 
Venus d'horizons divers, du gaullisme, du PS, de nulle part, ces adhérents ont en commun une moue sur le charisme de Jean-Jacques Jégou, sur son dynamisme et sur son adaptation aux temps nouveaux.
 
Or j'ai bien entendu Bayrou rappeler le 8 mai dernier que lorsqu'en 2002, Jégou avait subi la même punition qu'Artigues en 2007 (en raison de sa fidélité inébranlable à Bayrou, il avait perdu son siège de député), cette blessure l'avait taraudé, lui Bayrou, pendant deux ans, jusqu'à ce qu'il ait pu faire élire Jégou sénateur.
 
Il y a donc en Jégou un authentique parlementaire bayrouiste. Avant de l'exposer dans un bocal au Jardin des Plantes, il faut le noter. Car la soirée a été beaucoup consacrée à la situation interne du Val-de-Marne. Et le message délivré par Jégou, strictement bayrouiste lui aussi : "on n'a pas d'argent", accompagné d'un manque de mise en réseau, d'un archaïsme dans les relations internes ("comment, tu ouvres un blog ? mais qui t'y a autorisé ?") et de quelques autres défauts très feue-UDF, a fait que le besoin d'exaltation et de grande cause, qui anime la plupart des adhérents sincères du MoDem rencontrait la frustration. Bien sûr, à côté des motifs nobles, il y a les envies de prendre des responsabilités, de devenir colonel. Mais dans l'ensemble, j'ai senti ce vrai et ardent besoin d'émotions réelles et d'irrigation démocratique active qui sont la marque de la nouvelle France apparue lors de la dernière présidentielle.
 
Je me demande, soit dit en passant, si Jégou n'aurait pas intérêt à passer la main de l'animation militante à la nouvelle génération : du temps de feu le CDS, Georges Mesmin, député, ni aucun élu du XVIe n'occupait la moindre fonction exécutive dans la section. Les militants étaient présidés par l'un des leurs. Les élus des militants et ceux du peuple se concertaient dans un conseil restreint, ça tournait plutôt bien. Je pense que Jégou aurait intérêt à cette stratégie et, en misant sur le sang neuf, il ne courrait aucun risque spécifique quant à sa réélection sénatoriale de 2010.
 
Quoiqu'il en soit, on a beaucoup débattu de la réforme des institutions. Le long et jeune personnage qui signe "Nicolas Perruchet" sur le blog satirique de nos amis Leroy-Morin a judicieusement attiré la conversation sur le cumul des mandats et Quitterie a littéralement hypnotisé son auditoire par l'une des plus éblouissantes démonstrations d'intelligence et de simplicité que je lui aie vues jusqu'ici.
 
Bien sûr, outre Clément et Fabien, nous connaissions plusieurs des Val-de-Marnais, eux-même en familiarité, comme Kamel (j'ai son nom sur le bout de la langue), Thierry Sébastien ou Marianne Kraft, fine plume de France Démocrate. Mais ceux qui voyaient Quitterie "en vrai" pour la première fois ont été pris comme les autres dans un moment magique.
 
Pour eux, c'était aussi une première étape : décloisonner leurs sections de villes, se retrouver dans un cadre informel, transversal. Ils en étaient manifestement heureux. Une réussite de tous points de vue. Il leur faudra s'engager résolument dans les débats internes, dans la construction d'une équipe départementale, en tenant compte peut-être du prix de la fidélité payé par Jean-Jacques Jégou qui, de son côté, devrait potasser la nouvelle France et le web 2.0. Ainsi tout le monde pourrait-il marcher du même pas.
 
Puis nous sommes remontés dans le RER, Quitterie a failli s'ouvrir le genou, je l'ai interrogée sur son effrayante blessure passée au majeur gauche, et enfin les filles sont descendues à Nation pour prendre un taxi.
 
Quitterie rumine son plan de bataille contre le cumul. Elle veut être positive. Elle a raison.

27/05/2008

Quitterie Delmas : teaser du prochain projet.

C'est une histoire de sans-culottes.
 
 

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Cumul des mandats : qu'il est loin, le temps de la vertu.

Dans les années 1980, un grand élu UDF type était à la fois président de sa région, de son département, de sa communauté urbaine, maire de sa ville, sénateur, président de commission du sénat, sans compter diverses fonctions annexes.
 
Grâce à ce cumul, on disait que Michel Elbel, qui n'était "que" questeur du conseil régional, conseiller de Paris, membre de la CNIL, représentant de la Ville de Paris dans divers conseils d'administration de sociétés d'économie mixte de la Ville (par exemple, ce pouvait être celle qui gère la Tour Eiffel, ou bien des sociétés d'HLM), touchait, au pinacle de sa carrière, 300 000 Francs mensuels de l'époque de jetons de présence et indemnités diverses, soit certainement 100 000 Euros d'aujourd'hui.
 
Bien entendu, le phénomène, très présent à l'UDF qui trustait les responsabilités locales, ne l'était pas moins, en proportion, dans les autres grandes familles politiques.
 
Avec la mise en application des lois de décentralisation, cette habitude fut de plus en plus contestée : on voyait bien qu'il était impossible de gérer réellement, soi-même, toutes ces missions publiques. Il y avait soit délégation à des sous-fifres, soit négligence. Diverses affaires de conséquences prouvèrent que cette situation ne pouvait durer.
 
On commença donc à légiférer contre le cumul des mandats.
 
On interdit le cumul de la fonction parlementaire avec celle de la gestion d'une grande collectivité. Mais les sénateurs-présidents de conseils généraux râlèrent : ils étaient bien élus pour représenter les collectivités locales, leur limiter un mandat local était absurde.
 
Et depuis toujours, on bloque sur cette résistance des sénateurs au recul du cumul.
 
Les chantres du non-cumul, tel Arnaud Montebourg, ont basculé dans le camp du cumul aux dernières échéances.
 
L'argument était que ne pas cumuler devenait un handicap concurrentiel et que c'était la loi pour tous qu'il fallait changer.
 
Eh bien, nous y sommes : c'est le moment, au milieu de la réforme constitutionnelle, de se prononcer pour l'abolition pure et simple du cumul des mandats. 

22/05/2008

Quitterie Delmas sur I-Télé : "C'est grave que des gens passent leur temps à voter aux législatives sans être jamais représentés".

Réforme des retraites. "Les Français étaient prêts à cette réforme", Sarkozy en créant du conflit gâche ce bon esprit. Il vaudrait mieux revenir au projet bayrouiste de retraite par points, qui permet aux gens de partir au moment où ils le voudraient entre 55 ans et 65 ans. "Chaque syndicat arrive avec ses propres propositions", on s'enfonce dans la confusion.
 
"Les politiques ne s'engagent pas du tout, le PS est un peu suiviste", soutient vaguement les manifestations. Il vaudrait mieux innover. "Tant qu'on n'arrivera pas avec des alternatives crédibles pour réparer les effets pervers  du système", on n'avancera pas. "Les deux emplois sans charge", par exemple (proposition de Bayrou pendant la présidentielle) seraient une bonne initiative.
 
"La réforme des institutions ne résoud pas la crise de représentativité". "C'est grave que des gens passent leur temps à voter aux législatives sans être jamais représentés". 
  
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Je signale un très intéressant article sur le rôle des pouvoirs publics dans la mondialisation.

Quitterie Delmas planche devant les anciens élèves de l'X, d'HEC et de l'ENA.

À l'invitation des trois amicales d'anciens élèves (Polytechnique, HEC, ENA), Quitterie Delmas est venue ce matin plancher au ministère des Finances, à Bercy, dans la salle de conférences Pierre Mendès France. Le titre gobal du 8e colloque international de ce regroupement d'associations est "le défi jeunes", et le thème : ce qui fait vibrer les jeunes dans l'économie (je traduis).
 
Trois ministres étaient intialement prévus à l'ordre du jour mais étant donné l'actualité économique et sociale chargée (des dizaines de voitures de CRS longeaient le trottoir de Bercy à mon arrivée - pas contre moi), les trois se sont défilés. C'est le jeune directeur de cabinet de Laurent Wauquiez, secrétaire d'État à l'Emploi, qui remplaçait son patron dans la première table ronde, avec le DRH du groupe Vinci (un ancien professeur d'Histoire) et Philippe Lagayette, président de J.P. Morgan France. Ce dernier a fait partie de la commission Camdessus qui a rendu un rapport très remarqué qui a beaucoup inspiré le volet économique de la campagne de François Bayrou, il a d'ailleurs vivement soutenu une proposition que Bayrou avait faite durant la présidentielle : les deux emplois sans charge, recevant une approbation unanime de la salle et de la tribune ... sauf du directeur de cabinet du ministre... Il faut dire que, selon lui, les exonérations de charges représentent déjà une somme de 23 milliards d'Euros (la moitié du déficit de l'État, par exemple). Si c'est le cas, il me semble qu'il conviendrait de faire le ménage dans ces 23 milliards, mais je suppose qu'il y a dans le lot quelques-uns des amis du CAC 40 et de Sarkozy.
 
Bref, et sans polémiser, j'ajoute que la table-ronde était animée par Hervé Gattegno, ancien journaliste du Monde désormais établi au magazine Le Point.
 
Le débat a été précédé d'une assez longue réflexion du professeur Mattesoli, un sociologue, qui croit à un "réenchantement du monde" et l'a expliqué avec élégance et force arguments.
 
Puis Quitterie a lancé le débat sur proposition d'Hervé Gattegno. Elle a exprimé toute la frustration de la nouvelle génération, elle a fait le portrait de ces jeunes qui ont tendance à zapper les employeurs, à vouloir aller vite dans leur société, à ne pas planifier une carrière sur vingt-cinq ans, qui veulent des responsabilités et sont prêts à les assumer, elle a cité des exemples qui démontrent que l'économie nouvelle tranche sur les modèles anciens, notamment Google, qui laisse 20% de leur temps à ses employés pour que chacun développe un projet qui lui soit propre, ou bien Wikipedia, désormais la première encyclopédie du monde, sans modèle économique initial. Elle a rappelé qu'elle travaillait elle-même (chargée du développement durable) dans une agence de communication dont la moyenne d'âge est de trente ans. Elle a appelé à la mutation de l'économie pour rencontrer cette nouvelle génération.
 
Le DRH de Vinci a rebondi sur ses propos, il a noté que la génération nouvelle ne s'engageait pas moins dans son travail que les précédentes mais que, c'est vrai, elle attendait des responsabilités vite, une indépendance forte, tout en réclamant d'être bien plus "cocoonée" que les précédentes.
 
Le directeur de cabinet a plutôt énuméré les axes de réflexion du ministère, qui ne m'ont pas semblé différents de ce qu'on entend depuis quinze ou vingt ans : professionnalisation des études, par exemple.
 
Lagayette, très à son aise et heureux d'être là, a relativisé les nouveautés (il a passé soixante ans). Il a reconnu, sous certaines aspirations, de plus anciennes, et il a noté que si les jeunes sont dans une position très critique contre la société installée, ceux d'il y a quarante ans l'étaient encore bien plus. Mais il a rejoint Quitterie dans ce qu'elle a dit sur le fait que les générations actuelles creusent la dette des futures, sur le fait que nous vivons au-dessus de nos moyens et que nous en porterons la responsabilité.
 
La salle a posé des questions, un chef d'entreprise a marqué sa sympathie pour le MoDem.
 
Puis Quitterie, par le hasard des paroles, a conclu, très bien, d'une façon très enlevée.
 
Je suis parti alors que la deuxième table-ronde avait commencé. Les directeurs des trois écoles présentaient leurs établissements. Celui de l'ENA se réjouissait par exemple de l'élargissement du recrutement au contingent européen, l'ENA a recruté une jeune Allemande (fille d'instituteur) cette année. Celui de Polytechnique voyait plus large encore, expliquant que l'enjeu, pour des établissements comme le sien qui ne peut être comparé qu'à l'excellence mondiale (comme le MIT), était de drainer les meilleurs cerveaux pour leur faire rencontrer les élèves de l'X en troisième ou quatrième année. Pour Polytechnique, l'internationalisation est une réalité très établie : 20% des élèves d'une promotion ne sont pas français. Je pense que le directeur d'HEC a parlé pendant que Quitterie fumait une cigarette dans la cour Robert Schuman et que nous débriefions avec elle, Benjamin Sauzay et Mickaël Silly, piliers des cafés démocrates. Au moment où je suis parti, le meneur de la table-ronde venait de lancer le débat sur la présentation du milieu des entreprises dans le cadre scolaire (est-ce choquant ? etc) et le premier qui lui répondait, que je ne connais pas mais qui enseigne dans une université, a voulu s'engouffrer dans la proposition formulée par le meneur, d'une phrase définitive : "Moi, je trouve qu'on enseigne trop l'URSS dans les lycées ; même dans les universités où l'économie est une matière secondaire, c'est le cas". Encore un qui a vingt ans de retard.
 
Au passage, je signale que dans mon lycée, un bon lycée parisien, nous avons eu pendant mes études secondaires presque une après-midi par an consacrée à la sensibilisation au monde des entreprises, et que j'ai toujours trouvé ça planplan et inintéressant. Donc bonne intention peut-être, mais...
 
Puis j'ai embrassé Quitterie et je suis rentré déjeuner. 

21/05/2008

Comme Quitterie Delmas, j'ai signé la pétition contre le projet Hadopi.

Courons tous signer la pétition en lien sur le blog de Quitterie.

20/05/2008

"Une Europe sociale, une Europe des citoyens".

Hier matin sur Radio Classique, comme je l'ai rapporté, Quitterie Delmas a annoncé qu'à l'occasion de la journée du 8 juin, les Démocrates allaient affirmer leur vision d'une Europe sociale, tournée vers les citoyens. Bien entendu, c'est le moyen, comme elle le dit, de "réconcilier les Français avec l'Europe". Car depuis l'échec du référendum constitutionnel, en 2005, les Français n'ont pas eu l'occasion de s'exprimer sur ce sujet.
 
La seule façon pour eux de le faire fut le second tour de la présidentielle.
 
Or là, ils se sont prononcés pour une hypothèse qui n'a pas vu le jour : celle d'un traité simplifié. Sarkozy avait dit dans le débat final que la constitution fffuit, c'était plié, fini, on n'en parlait plus, sujet clos, juste un petit traité pour régler quelques questions purement institutionnelles.
 
Simplifié ? Tout le monde sait que le traité de Lisbonne est encore plus compliqué que le précédent. Tout ce qui lui manque, c'est le drapeau et l'hymne. Pour le reste, rien n'a bougé, on a ratifié par voie parlementaire ce que le peuple avait rejeté par voie référendaire.
 
En ôtant le mot constitution, le drapeau et l'hymne, on a juste fait des concessions aux souverainistes.
 
Mais est-ce par souverainisme que les gens ont voté contre ? Seulement ?
 
Mais non : on voit bien que ce qui a été rejeté, entre autres, c'est une pratique institutionnelle insuffisamment tournée vers les gens, vers les individus, vers ceux qui ne sont ni des gros lobbies, ni des représentants de corporations. Vous, moi, n'importe qui. Les citoyens.
 
Longtemps, l'Europe des citoyens fut au coeur de la revendications des politiques vers les administratifs de Bruxelles.
 
Des progrès ont été faits en ces temps, notamment pour la libre circulation et de nombreuses simplifications, pour les études, Erasmus, et toute sortes de projets comme ça qui ont forgé les générations nouvelles.
 
Mais trop souvent, l'Europe considère que l'intéret général se résume à l'édifice communautaire, et considère que le démantèlement des services publics historiques, par exemple, est nécessaire à ce principe communautaire, oubliant que ces services ne sont pas des lignes comptables, mais des acteurs de la vie des gens.
 
De la même façon, bien que l'Europe ait beaucoup fait pour élever les normes environnementales, elle s'est laissé dominer par des logiques strictement productivistes, jouant la machine contre l'homme, le profit contre le service, la performance contre l'aménagement.
 
C'est à ces défauts qu'il faut remédier, que les élus des nouvelles générations doivent s'attaquer. Car si on ne les corrige pas, l'édifice sera constamment en péril.
 
La politique est et doit être faite pour les gens.
 
Donc oui à "l'Europe sociale, l'Europe des citoyens" de Quitterie Delmas. 

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19/05/2008

Quitterie Delmas, sur Radio Classique : "Plus on sera nombreux à travailler dans les partis politiques, mieux ce sera".

Invitée de Radio Classique, Quitterie Delmas a insisté sur la nécessité que le parlement soit plus représentatif.
 
La séparation d'avec le Nouveau Centre ? "Si on était à l'UDf hier, c'était pour dépasser les clivages et moderniser la politique française", pour "l'émergence d'une génération nouvelle", la politique étant trop souvent squattée par "des gens qui sont là depuis très longtemps", "de vrais apparatchiks". "Apporter à la France et à l'Europe des idées nouvelles".
 
La règle d'or budgétaire ?
 
"Je remercie François Bayrou de tous les messages qu'il a apportés aux Français, sa pédagogie sur la dette".
 
Le Nouveau Centre : le congrès de ce week-end ressemblait à "un goûter d'anniversaires de petits garçons qui se congratulaient d'avoir quitté le père". 
 
La réforme constitutionnelle ? "La démocratie c'est l'expresion des sensibilités des Français", il faut "une meilleure représentation des Français". "La constitution a installé un divorce de plus en plus sensible entre les citoyens et leurs représentants". "Je souhaite que les Français soient mieux représentés". "La réforme prévue manque de grandeur". "La règle d'or est un progrès, mais s'il n'y a pas la proportionnelle, qui nous tient à coeur". "Quand des lois sont votées, qu'elles soient portées par des députés de différentes sensibilités".
 
"Si le pouvoir en place a pour vocation de réconcilier les Français et la politique, je pense qu'il le fera", "il devrait prendre la dismension de la crise politique que nous traversons", "restaurer la confiance".
 
"Je souhaite que chaque parti politique se remette en question". "Au MoDem, on est décidé à faire travailler des citoyens". "Je me fiche de savoir qui demain sera à la tête du PS, je souhaite que les gens trouvent un appareil pour travailler", sur tous les grands sujets, "plus on sera nombreux, mieux ce sera".
 
"En tant que président de la république, il n'est pas acceptable que Nicolas Sarkozy continue à diviser les Français". "François Bayrou a montré qu'il ne manquait pas de courage, les Français sont prêts à réformer". "Ma génération est comptable des réformes qui n'ont pas été faites depuis trente ans".
 
"Sur le service minimum d'accueil, comme maman, je suis plutôt pour, mais de là à diviser les Français, les parents contre les enseigants, non, les réformes doivent être soutenues et partagées par l'ensemble des Français, les corps intermédiaires doivent être valorisés".
 
"François Bayrou ministre de l'éducation a fait passer des réformes dont les Français sont très contents".
 
"On a un premier combat qui sera les Européennes, réconcilier les Français et l'Europe". "On a une convention le 8 juin". "On commence de grands travaux sur l'Europe". "On défend une Europe sociale, une Europe des citoyens".
 
"L'Europe fait partie de nos gènes au MoDem", "on est la génération qui est née dans l'Europe", "réconcilier Bruxelles, la froideur supposée de ses bureaux, et les citoyens".
 
"Le 8 juin, une convention nationale, discuter, débattre, faire de la pédagogie".
 
"Je vous inviterai à un de mes cafés démocrates, il y a plein de jeunes, ça se passe dans les cafés".
 
La réconciliation avec le Nouveau Centre ? "Il n'y a qu'une parole, il faut dire quand on s'est trompé, ils sont en train de regarder vers le passé". "Notre plus grand défi, c'est la formation des futurs responsables politiques de la France". Des citoyens venus de tous les horizons. "Former ces personnes-là", "à l'Europe, par exemple".
 
(une photo d'archive :)
 
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